Torticolis congénital : la prise en charge en kinésithérapie

Qu’est-ce-que c’est ?

Le torticolis congénital du nourrisson se caractérise par une malposition en inclinaison et en rotation du rachis cervical.

Il peut être de trois types :

• Postural : il correspond alors à une malposition transitoire de la tête. Il est alors réductible et souple (il n’est donc pax fixé),

• Musculaire : il s’agit d’une malposition de la tête avec tension anormale du muscle sterno-cléi- do-mastoïdien (un muscle du cou tendu verticale- ment entre la clavicule et le sternum. La correction est incomplète et plus ou moins difficile,

• En “ olive ”. Il s’agit d’un cas relativement rare où un noyau fibreux de la forme d’une olive apparaît dans le corps musculaire au niveau du muscle sterno-cléido-mastoïdien.

On notera que 80 % des cas de torticolis congénital sont associés à une plagiocéphalie.
Plus la prise en charge est précoce et plus les parents s’impliquent, plus le pronostic est favorable.

 

Les symptômes

Le torticolis congénital se manifeste par :

  • Une capacité limitée pour bébé à tourner la tête d’un côté ou de l’autre,
  • Une position et une désaxation de la tête, du tronc ou du visage,
  • La présence éventuelle d’une tuméfaction (l’olive) : on sent comme une petite boule dans le muscle,
  • Une asymétrie au niveau de l’épaule, du visage ou du port de tête ainsi qu’à l’enroulement
    ou lors des manœuvres assis/tiré,
  • Des rougeurs au niveau du cou du fait de la malposition de la tête qui entraîne des frottements et des irritations.

 

La prise en charge en kinésithérapie

L’objectif de la prise en charge par le kinésithérapeute est de prévenir une aggravation de l’attitude spontanée de l’enfant ainsi que l’évolution d’une plagiocéphalie dans le cas où elle est associée au torticolis.

Il vise à redonner de la mobilité à l’enfant au niveau des articulations des cervicales mais également à rétablir l’amplitude articulaire de l’ensemble du corps.

À travers des techniques manuelles et globale, il va notamment proposer au bébé des étirements musculaires et cutanés passifs et progressifs pour améliorer notamment l’amplitude du cou ainsi qu’une stimulation des muscles contre positionnels et de la motricité globale.

Le kinésithérapeute prodiguera également aux parents des conseils concernant le positionnement de l’enfant, son couchage, etc.

 

Source : www.monkineetmoi.fr